Financée par une bourse de voyage de l'Université de l'Iowa, Suzanne Ryanstrati s'est rendue àLe Potrero, Nouveau Mexique. Ici, elle a visité El Santuario de Chimayo et ses environs, y compris la route de pèlerinage. Située dans les montagnes Sangre de Cristo, cette région a une longue histoire de guérison. Sa collecte de données consistait notamment à lui permettre d'être pleinement présente dans l'espace extérieur et intérieur, à documenter des récits de pèlerinage, à interroger le prêtre, à obtenir des livres, des photographies et des vidéos, et à enregistrer des preuves de miracles et de prières demandant des miracles.

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Ryanstrati a conduit les danseurs à travers un processus de journalisation dans lequel elle leur a demandé d'écrire sur les objets qu'ils possèdent avec une signification (il y a des objets laissés par les pèlerins), les espoirs/prières (ceux-ci ont été écrits sur le terrain), sur les biens matériels significatifs (ceux-ci ont été laissés derrière à l'église), leurs origines culturelles (marcheurs divers) et s'ils connaissaient quelqu'un qui était malade/blessé/en difficulté/dans l'armée/essayant d'avoir un bébé etc. (preuve du site)._cc781905-5cde-3194- bb3b-136bad5cf58d_

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Celles-ci, ainsi que la collecte de données sur place, ont été combinées dans différentes sections de la danse. La musique de guitaristes espagnols locaux et d'un joueur de flûte amérindien mandaté a été utilisée avec un texte de prières enregistré (tiré d'El Santuario et des danseurs) en trois langues. Les objets laissés comme témoignages de miracles par les pèlerins ont été dupliqués et incorporés sous forme de sculptures suspendues et d'accessoires portés par les danseurs : chaussons, cadres vides, béquilles et chapelets.

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"La précision historique était très importante, tout comme le développement d'un lien entre l'humanité d'El Santuario et les danseurs.  Plus qu'un bâtiment d'église, c'est un reflet de la foi, de la culture, de l'espoir, du sacrifice et de l'action de grâce ."  Suzanne Ryanstrati

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